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 Les socialistes donnent leur avis sur la violence juvénile

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Le pti prince
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Le pti prince


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MessageSujet: Les socialistes donnent leur avis sur la violence juvénile   Les socialistes donnent leur avis sur la violence juvénile Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 2:05

Citation :
Pour un débat non idéologique sur la violence des jeunes

par Andy Tschümperlin, conseiller national (SZ)

Seules les paroles prononcées font foi !

Les personnes dont le métier est de s’occuper des jeunes se voient confrontées quotidiennement au thème de la violence et de l’agression. Les comportements agressifs sont caractéristiques de cette étape de la vie qu’est l’adolescence. Les garçons, en particulier, tendent à rechercher la confrontation physique. Les filles, elles, recourent plus volontiers à des armes verbales.

Que ce soit à l’école ou durant les loisirs, des querelles normales entre jeunes peuvent dégénérer en affrontements violents. De tels incidents sont préoccupants – et ils ne doivent pas être tolérés.

Là où cela devient problématique, c’est quand on tente d’expliquer ces actes, dans la discussion publique, en formulant des accusations simplistes. Le débat sur la violence ne doit pas servir au positionnement idéologique des partis. Au contraire, il s’agit d’identifier les multiples causes du phénomène, de mener une analyse en profondeur, puis de prendre des mesures d’intervention. Celles-ci doivent viser très précisément à éliminer les causes de la violence. Mais il faut que quelqu’un se charge de ce travail d’évaluation, qui demande du temps. Le temps nécessaire devrait être dégagé par les parents, le corps enseignant et les personnes qui évoluent dans l’entourage des jeunes. Ne faut-il pas constater, cependant, que ce temps manque le plus souvent ?

Directeur d’une école accueillant 180 élèves âgés de 13 à 17 ans, je tire de mon expérience la conviction que les trois éléments suivants sont essentiels pour réduire la fréquence des affrontements violents.

1. Les jeunes ont besoin de règles : il est important que les adolescents connaissent les règles et qu’ils soient exhortés à s’y conformer. Ainsi, tout le monde est mis à contribution. D’autre part, pour que les normes puissent être respectées, la taille des écoles notamment ne doit pas être excessive.

2. Les adultes sont des « adversaires » : les jeunes ont le droit de ne pas être compris. En tant qu’adultes, notre rôle est celui de l’adversaire, de la contrepartie – c’est nous qui fixons les limites. Nous devons nous acquitter de cette mission, même si elle nous semble parfois pénible.

3. Les disputes sont passionnantes, la paix ennuyeuse : les désaccords entre les êtres humains sont inévitables et doivent être gérés de façon constructive. Nous avons besoin d’une culture de la dispute pour contrer la violence et régler les différends dans le respect mutuel. Il nous appartient à nous, adultes, d’enseigner cette culture aux jeunes. En d’autres termes, nous devons leur servir de modèles.

Le texte de Andy Tschümperlin, conseiller national socialiste (SZ)

Le site des socialistes

Quelle vision sur la violence de la part des socialistes... On parle d'un débat qui ne doit pas être repris idéologiquement par les partis, mais que font ici les socialistes ? Ils nous expliquent que l'adulte est l'adversaire de l'enfant, du jeune, et qu'il ne doit pas craindre de conformer ces derniers aux normes culturelles, qu'il s'agit là de son rôle premier ! Rôle qu'il doit s'acquitter même "s'il peut sembler pénible" !

Bref imposer à l'enfant la culture dominante et ses règles établies pour qu'il devienne lui-même formaté par elle... Formater l'individu selon le modèle culturel ambiant, quelle différence avec le programme blochérien contre la violence et les étrangers qui ne se plieraient pas aux normes dictées par la culture suisse ? La question est posée...

Le discours socialiste est décidément bel et bien devenu conformiste, pâle reflet de l'idéologie dominante ayant comme résultat de séparer les citoyens les uns des autres. Mais faut-il encore s'en étonner ?

Ce que l'on peut espérer c'est que les projets lancés par les socialistes pour lutter contre la violence juvénile ne soient pas directement issus de cette vision réactionnaire de la violence et promeuvent le lien social : Certes ils proposent des choses intéressantes: agir sur les 3 cercles (famille, école, entourage du jeune). Entre autre, dans la famille ils "estiment nécessaire de développer les compétences éducatives des parents, de promouvoir une éducation sans violence et d'interdire tout châtiment corporel" Intéressant, cela dit, parler de relation adulte-enfant en terme d'adversaire ne parle pas, selon moi, en faveur d'une volonté de promouvoir une éducation sans violence... Par ailleurs, "interdire tout châtiment corporel" est une belle idée, est-ce à dire que les socialistes seraient en faveur d'une loi visant à pénaliser les fessées ou toute violence physique et psychologique perpétrée par les adultes sur les enfants ?

Bel esprit pédagogique... mais rien d'étonnant : les socialistes s'étaient même distingués en proposant un projet visant à obliger les émigrés à suivre un cours de langue en arrivant en Suisse. Au nom de l'égalité des chances, d'une meilleure intégration, etc. (demandez à Blocher pour le autres bonnes raisons: il est du même avis...) Bref les socialistes montrent une nouvelle fois que le populisme blochérien a de l'avenir en Suisse.
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Alexandre378
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MessageSujet: Re: Les socialistes donnent leur avis sur la violence juvénile   Les socialistes donnent leur avis sur la violence juvénile Icon_minitimeLun 2 Juil 2007 - 23:05

Apparemment, les socialistes belges n'ont pas le monopole de la bêtise... lol!
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Les socialistes donnent leur avis sur la violence juvénile
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