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 Vers un non à la caisse unique

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Le pti prince
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MessageSujet: Vers un non à la caisse unique   Vers un non à la caisse unique Icon_minitimeVen 2 Fév 2007 - 22:20

Citation :
Sondage SSR: non à la caisse unique

02.02.2007 17:46

Si les Suisses se rendaient aux urnes aujourd'hui, l'initiative populaire pour une caisse unique serait rejetée. Une projection qu'il sera difficile d'inverser. C'est ce qui ressort du premier sondage SSR, à cinq semaines de la votation.

A l'heure actuelle, seuls 36% des sondés se disent favorables à une caisse maladie unique (20% «très favorables», 16% «assez favorables»). Les opposants sont en revanche plus nombreux: 46%, soit 30% «très opposés» et 16% «assez opposés».

Clivage linguistique

On observe de grandes disparités d'opinion selon les régions linguistiqes. Les Alémaniques rejettent l'initiative à 52%. En revanche, les Tessinois sont 57% à opter pour la caisse unique, les Suisses romands 44%.

Une explication est peut-être à chercher du côté des primes d'assurance maladie, inférieures du côté alémanique. Par ailleurs dans cette région de Suisse, le sujet ne passionne pas. Les débats sur la caisse unique ne sont que très peu animés.

Un autre clivage réside dans l'appartenance politique. Deux camps s'opposent, les partis bourgeois face aux socialistes.

Les votants les plus favorables à l'initiative se trouvent dans les rangs socialistes (51% voteraient "oui"). Près de 6 sympathisants UDC sur 10 sont d'avis contraire (57% voteraient "non"). Mais les opposants les plus farouches se trouvent dans des rangs des libéraux (67%) et des démocrates-chrétiens (62%).
Sans surprise, le sondage met en évidence l'influence du niveau social. Les sondés aux plus hauts revenus sont les plus opposés à l'initiative (revenu> 9000.-/ mois -> «non» à 66%), alors que les foyers les mois aisés sont les plus favorables (< 3000.-/mois -> «oui» à 44%).

On observe toutefois une prise de position plus radicale chez les hauts revenus. Les nouvelles primes d'assurance maladie calculées en fonction des revenus effrayent probablement beaucoup ceux qui gagnent le plus. En revanche, les diminutions de primes espérées par les faibles revenus semblent avoir une influence moins notable.

Trop de publicité

70% des sondés estiment qu'une caisse unique permettrait d'économiser des frais de publicité. Cet argument est celui qui récolte le plus de voix, tant du côté de ceux qui aimeraient voir l'initiative passer que chez ceux qui y sont opposés. Cela démontre que de tous bords, les sondés demandent un changement dans la gestion des caisses.

En ce qui concerne les arguments du non, près de deux tiers des personnes interrogées jugent négatif de ne plus avoir la possibilité de choisir entre différentes caisses maladie. Presque autant déplorent la fin de la concurrence entre les caisses.

Les cantons latins sont en faveur d'une caisse unique, alors que les alémaniques y sont opposés [TSR]L'Institut gfs reste prudent et estime que les jeux ne sont pas faits, puisque la campagne est dans sa phase de lancement.

Toujours est-il qu'une grande partie des votants n'ont pas encore arrêté leur décision. Ce qui devrait aller à l'encontre l'initiative. On constate généralement que les indécis ont plus tendance à choisir le camp du «non». Reste que l'argument le plus populaire, la suppression des frais de publicité, se trouve dans le camp des initiants.
L'institut relève également que l'initiative a pris un départ timide, ce qui n'est pas de bon augure. De plus, l'initiative populaire demande aux citoyens de se prononcer «en faveur» de l'objet. Une démarche souvent moins attrayante que celle de rejeter un projet.

Valérie Demierre / tsrinfo

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MessageSujet: Re: Vers un non à la caisse unique   Vers un non à la caisse unique Icon_minitimeVen 2 Fév 2007 - 22:20

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et vous ? z'en pensez quoi ??
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MessageSujet: Re: Vers un non à la caisse unique   Vers un non à la caisse unique Icon_minitimeMer 14 Fév 2007 - 3:56

Citation :
Caisse unique: un vote contre l'esprit «porte-monnaie»


MICHEL SCHWERI

Paru le Samedi 10 Février 2007



. La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût. Les assureurs privés l'ont bien compris et surfent sur les intérêts uniquement matériels des gens pour pervertir le débat sur l'opportunité d'introduire une caisse maladie unique et sociale. Les chiffres qui font peur focalisent l'attention. Par l'approche économique impulsée par les assureurs maladie privés, on s'oriente maintenant vers un «vote porte-monnaie» le 11 mars alors que l'initiative –constitutionnelle, rappelons-le– pose seulement deux principes. L'assurance maladie obligatoire doit appartenir à ses assurés en concertation avec les divers acteurs de la santé et cette assurance doit bénéficier d'un financement social, c'est-à-dire proportionnel à la capacité contributive de chacun.
Au lieu de discuter de cela, les assureurs brandissent de graves menaces sur les budgets des citoyens, notamment de la «classe moyenne». Reconnaissons qu'ils jouent leur existence dans cette votation, mais venant d'institutions sociales dont les primes plongent nombre de gens dans la précarité –c'est un comble–, l'argument de ne pas alourdir la facture fleure la mauvaise foi crasse.
Mais puisqu'il faut parler de gros sous, allons-y. Une chose est sûre, les primes pour enfants et jeunes, qui n'ont en général pas de revenu, seront éliminées. La facture des familles s'en trouvera donc automatiquement allégée avec une caisse maladie unique. Cette dernière diminuera ensuite automatiquement certains coûts, par l'arrêt de toute publicité inutile, la rationalisation des dépenses administratives, notamment des dépenses directoriales et surtout le rassemblement, dans un seul fonds, des provisions et réserves financières. A tous ces niveaux, des économies d'échelle seront perceptibles, peu ou prou. Si ce n'est pas vrai, que les tenants de la concurrence expliquent pourquoi Novartis ou UBS sont nées de mégafusions.
Mais même à ce niveau purement économique, l'imagination est absente du débat politique. Seuls deux modèles de financement plus ou moins chiffrés sont en lice, alors que le comité d'initiative a recensé de multiples variantes possibles. Un financement de type AVS est envisageable, tout comme le prélèvement d'une cotisation familiale et non individuelle. La fiscalisation totale de la santé est une voie, comme l'introduction de franchises proportionnelles aux revenus afin de conserver l'incitation à l'économie.
Mais viser le progrès social nécessite de s'affranchir de certaines conditions matérielles du moment et de libérer les esprits. Santésuisse ne fait ni l'un ni l'autre.

Le Courrier

Certes voici l'avis du Courrier, journal de gauche alternative s'il en est, mais acceptons leur avis et tâchons de créer un vrai débat sans exclure aucun avis, serait-il tranché de par sa provenance (politique ou autre) dakodak.gif heu

Car le sujet est vaste et complexe, il fait se "passionner" l'ensemble du monde politique et de la santé, donc on va pas refaire le monde, mais au moins tenter d'y voir plus clair...

Je continue avec le Courrier:

Citation :
L'exemple genevois démonte les calculs de santésuisse


MICHEL SCHWERI

PRIMES MALADIE - La caisse unique désavantagerait la classe moyenne, disent les assureurs, se basant sur un calcul ne tenant pas compte d'une majorité de contribuables. Qui, selon ce même calcul, se révèlent au contraire gagnants...

Dans la campagne de vote sur l'initiative pour une caisse maladie unique et sociale, santésuisse, le lobby des assureurs privés, a élaboré son propre modèle de financement, à la place des initiants. Mais les données utilisées pour établir ce système prêtent le flanc à moult critiques (lire ci-dessous). Leur arrangement gonfle la facture qui serait adressée à la fameuse classe moyenne que tout le monde courtise. Mais pour dépasser ce concept «chewing-gum» –qui fait vraiment partie de la classe moyenne?– il est indispensable de plonger dans les chiffres concrets.
A Genève, le revenu brut médian était de 64191 francs pour l'année 2003. Cette limite coupe la population en deux, une moitié gagne moins, l'autre moitié gagne plus. Cette même année, le revenu imposable médian dépassait tout juste 48000 francs. La moitié des contribuables déclaraient donc moins. Davantage parlant: environ trois-quarts des foyers fiscaux déclaraient un revenu imposable inférieur à 75000 francs. La classe moyenne se restreint déjà passablement.


Six sur dix y gagnent

Mais il y a mieux. Un adulte seul à Genève, assuré actuellement dans la caisse maladie la moins chère (avec la franchise de base, sans couverture accident) paie 4308 francs de primes en 2007. Pour retrouver une facture équivalente avec le modèle de financement de la caisse unique imaginé par santésuisse, il devrait déclarer un revenu imposable de 42325 francs. Cet assuré-type ne serait donc ni perdant ni gagnant. En vertu de la progressivité introduite dans le système élaboré par santésuisse, tous les contribuables déclarant un revenu inférieur à ce «point d'équilibre» seraient donc financièrement avantagés. Or, selon les derniers chiffres (2004[1]) disponibles auprès du Département cantonal des finances, 61% des contribuables seuls déclarent moins que cette somme. Ils seraient donc favorisés par le modèle de calcul de santésuisse, dont la rigueur est encore toute relative.
Si l'on fait le même exercice pour un adulte et un enfant, le «revenu imposable d'équilibre» –selon le modèle de santésuisse– se situe à 48350 francs et 52% des foyers fiscaux d'une telle composition déclarent moins. A nouveau, une petite majorité serait gagnante avec le financement d'une caisse unique imaginé par les assureurs.


Deux salaires pour s'en sortir

Lorsque deux adultes travaillent dans une famille, les choses changent quelque peu, les revenus augmentant. Si le couple n'a pas d'enfant, c'est le statu quo: 50% déclarent moins que le revenu d'équilibre et économiseraient donc ce que l'autre moitié paierait en plus. Enfin, 54% des couples avec un enfant –9000 familles à Genève– paieraient un peu plus de primes qu'actuellement et 46% –7800 familles– paieraient moins. Une comparaison de ce type est impossible pour les familles comportant des jeunes adultes (18-25 ans). Cette catégorie existe dans l'assurance maladie, mais cette distinction est inexploitable dans les données fiscales: les jeunes y apparaissent comme des enfants à charge.
Au total toutefois, sur les 194000 déclarations d'impôt passées en revue, 109000 foyers fiscaux économiseraient des primes en appliquant le modèle de santésuisse –tout biaisé qu'il est– et 85000 contribuables y perdraient. I

Note : [1]Ces chiffres ne tiennent pas compte des contribuables résidant hors du canton, ni des personnes imposées à la source.

Le Courrier
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