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 1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît

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Le pti prince
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MessageSujet: 1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît   1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît Icon_minitimeMer 24 Jan 2007 - 4:16

l'intégration nous concerne tous.

reste à savoir comment l'envisager...

d'où plus ou moins le débat qui a voulu être lancé par la tsr, suite au sévices qu'a enduré une jeune femme (et un jeune homme d'ailleurs, on l'oublie) à Monthey (VS) et dans d'autres endroits en Suisse.

voilà le lien pour l'émission Infrarouge si vous voulez la regarder:

http://infrarouge.tsr.ch/

L'argument toujours de l'udc et des jeunes militants de ce parti qui décidément à de l'avenir ?

je résume de manière neutre... enfin... j'essaye ;-) a écrit:
On ne fait pas d'amalgame entre les jeunes ressortissants de pays étrangers qui sont bien intégrés et ceux qui ne le sont pas. Mais on observe que dans une grande majorité des faits divers où la violence a été observées en Suisse ces dernières années, les populations étrangères, albanaises et kosovardes particulièrement, ont été mêlées, quoi qu'on en dise.
Ainsi il faut différencier, un moment donné, lorsque l'on a affaire à des étrangers naturalisés ou en voie de l'être, qui ont un casier judiciaire, et qui se laisseraient aller à des actes très répréhensibles (tels que viols, meurtre, etc.) entre des jeunes ressortissants qui VEULENT réellement s'intégrer et les autres qui ne veulent pas. Ces derniers n'ayant rien à faire dans un pays prônant des valeurs démocratiques, ils doivent voir leur permis de séjour non reconduit et leur naturalisation rendue caduque, donc doivent être reconduits chez eux (enfin, on doit les réexpédier... on va pas les prendre par la main...).

Voilà le discours, pas le courage ni l'envie d'ailleurs d'y revenir maintenant (pour ça écoutez l'émission, il y avait un Vert qui a très bien expliqué la problématique complexe des albanais et kosovards ayant émigrés en Suisse et la précarité dont ils ont été les victimes par notre faute: vous et moi sommes responsables - même si le Vert, Mr. Ueli Leuenberger a remis la faute bien évidemment sur la politique de la droite... du moins la politique au niveau suisse ses dernières années en matière d'intégration. On est pas politicien pour rien Cool même si on est vert Razz )

entre autre, dans les propositions avancées pour créer une réelle politique d'intégration (en dehors du tout répressif de l'udc qui se distingue pas de son éternel rigorisme moral) il a été question du contrat d'intégration que devrait signer le "postulant au passeport suisse", idée proposée par le PS suisse mais réfuter par nombre de partis de gauche (et même de socialiste eux-mêmes... voir post ci après).

ainsi selon certains, avec ce contrat, on obtiendrait "l'adhésion" aux valeurs démocratiques défendues par notre pays de la part des étrangers, sans que cela ne soit de la coercision, bien évidemment... (ça à part l'udc qui n'ose pas le dire, tout le monde est d'accord pour dire qu'on ne peut pas "contraindre à devenir suisse, mentalement psychologiquement, identitairement et ..." d'un coup Cool )

il faut l'espérer... moi je rejoins plutôt mix et remix sur cette question Rolling Eyes

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Dernière édition par le Mer 14 Fév 2007 - 3:54, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: 1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît   1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît Icon_minitimeMer 24 Jan 2007 - 4:17

vous vous demandez ce qu'est le contrat d'intégration que les étrangers devraient signer et remplir pour être autorisé à prolonger ou renouveller leur permis de séjour ?

et bien c'est une proposition du PS suisse, mais qui ne fait de loin pas l'unanimité, surtout à Genève...

lisez plutôt cet intéressant article:

Citation :
L'intégration sociale et politique, sinon rien


La gauche réelle est très responsable. Elle n'envisage le sort des étrangers que dans l'égalité des droits et ne veut pas de contrats d'intégration « cache-misère ».

No 49 / 8 décembre 2006

Que pense de l'intégration des étrangers la gauche radicale, la gauche réelle, l'autre gauche, la gauche de la gauche, l'extrême gauche, A Gauche Toute !, peu importe le nom que l'on donne aux organisations à la gauche du Parti socialiste et des Verts ? Tous les partis du pays, des sociaux-démocrates aux réactionnaires se positionnent dans les domaines les plus pointus qui touchent de près ou de loin aux thèmes de la sécurité, du social et de l'émigration. Parfois en prenant un soin particulier à confondre les trois, comme l'explique le professeur Schultheis. Ce n'est apparemment pas le cas du PS qui débat ces temps-ci de l'éventuelle instauration d'un contrat d'intégration pour les étrangers. Il s'agirait en l'occurrence d'une convention qui situerait peu ou prou les droits et les devoirs des immigrés, arbitrerait la phase initiale de leur intégration, dont l'apprentissage de la langue de leur nouveau lieu de résidence et définirait les critères autorisant la prolongation ou le renouvellement de leur permis de séjour. Les socialistes romands ont lourdement amendé la proposition de leur parti afin qu'elle ne se réduise pas à un avatar des suggestions de droite en la matière.


Démarche sociale et solidaire



A la gauche de la social-démocratie, l'immigration s'inscrit généralement dans la démarche sociale et solidaire qui vise à l'égalité des droits et des devoirs pour tous. Les tentatives d'encadrement des étrangers qui tendraient à créer de nouvelles obligations sans garantir l'extension de leurs droits ne sont pas les bienvenues. Les milieux associatifs qui se substituent, plus souvent qu'à leur tour, à l'Etat pour gérer les relations entre immigrés et institutions, mais aussi et surtout, pour assurer…l'humanisation de l'immigration, attendent de connaître les efforts que consentiraient les autorités pour assurer précisément l'intégration des nouveaux arrivants. A priori, nombreuses sont celles qui craignent un contrat d'intégration complexe, complexant, humiliant et rébarbatif.



« Pas seulement vivre les uns à côté des autres



L'intégration est, de l'avis de tous, la seule voie possible. Les organisations progressistes, plus réalistes que ne le prétend la droite, sont soucieuses d'éviter les risques de communautarisation, et leurs revendications sont les plus appropriées à la réalité du terrain puisqu'ils ne font pas fi des liens intrinsèques nécessaires entre les droits - et les devoirs pour faire bonne mesure- des émigrés et la citoyenneté, les droits sociaux et politiques, les droits économiques et toutes les autres formes de reconnaissance citoyenne auquel a raisonnablement droit un individu qui arbore ou non un passeport suisse en bandoulière.

Jérôme Béguin, le dirigeant des Communistes, à Genève, ne voudrait pas tergiverser en la matière : « les problèmes d'intégration ne sont le fait ni de la langue, ni de la culture qui serait trop différente de la culture suisse. C'est le chômage et la précarité qui favorisent le repli sur soi, l'intégrisme et la délinquance. Les problèmes d'intégration dans la société touchent aussi des Suisses « de souche ». Depuis 150 ans, la République a réussi à intégrer des populations extrêmement diverses grâce au travail et à la laïcité. Nous devons repositionner ces priorités ».

Une position ferme que Siro Toresan, assistant social et secrétaire du PdT à Zurich n'entérinerait pas sans bémol : « il n'y a pas de réponses faciles à des choses compliquées. Faciliter l'apprentissage des langues est essentiel, en faire une obligation absolue est contestable. Cela rendrait la vie, donc l'intégration des personnes plus âgées pénible. Par contre, il est urgent de se concentrer sur la jeunesse, faire la différence entre les générations. Il ne s'agit pas d'intégrer les gens pour en faire de bons suisses, il s'agit, et c'est plus ambitieux de les intégrer dans la société civile. Avec ou sans passeport suisse. On ne doit exiger des émigrés que ce que l'on exige des Suisses, et à la condition que l'on assure la parité effective des droits civiques pour tous les habitants du pays. La parité des droits civiques, cela implique des droits égaux entre femmes et hommes…mais cette revendication ne touche pas uniquement les étrangers venant de certains pays africains ou musulmans, elle concerne aussi et encore les Suisses. Pour considérer avec sérieux l'intégration des étrangers, nous ne pourrons pas faire l'impasse du fossé culturel… la fracture numérique existe chez les jeunes, pour prendre un exemple. Elle met en danger l'idée même de l'intégration : l'égalité des chances. » Eva Fernandez, la présidente du PST confirme : « l'immigration est assez difficile sans que l'on ajoute un obstacle légal. L'intégration relève souvent d'un équilibre difficile entre l'identité d'origine et la nouvelle citoyenneté. On a déjà constaté que ceux ou celles qui connaissent le mieux leur langue d'origine sont ceux qui apprennent le plus aisément la langue de leur pays d'adoption. L'essentiel c'est l'intégration sociale. Un contrat qui pourrait se traduire par : « vous faites les efforts aujourd'hui, nous on verra après ce que l'on vous accordera » n'est pas acceptable. L'objectif, la vraie intégration, c'est la vie de chacun dans le respect et dans la paix, pas seulement vivre les uns à côté des autres. Je ne pense pas qu'il y ait de problème à ce qu'une étudiante musulmane porte le foulard si elle suit les cours de gymnastique avec les autres élèves et participe aux sorties mixtes organisées par l'école.



« Non à l'islamophobie »



Mais au-delà de tout cela, c'est encore le social qui prime : les émigrés quittent leurs pays parce qu'ils n'y sont pas intégrés pour une raison économique, sociale ou politique. Dans leur nouveau pays, ils sont en droit d'accéder aux droits civiques le plus vite possible. Mais l'intégration est une question de temps, la considérer aujourd'hui dans l'urgence, c'est une option politique. Focalisons-nous sur la réalité. Prenons le temps d'expliquer et de discuter avec nos nouveaux concitoyens ». La réalité, c'est ce que perçoit au mieux, le Docteur Borel, pédiatre à Aigle et député POP : « Les contacts avec les nouveaux arrivants sont délicats. Rien n'est implicite pour eux, tout doit être dit, précisé. S'il faut un contrat, c'est celui qui stipule leurs droits explicites et le financement par la communauté des moyens d'intégration. Bien entendu que chaque citoyen a des devoirs, mais il faudra faire la différence entre les devoirs des nouveaux citoyens et les obligations imposées à des nouveaux arrivants fragilisés ».

Hevzi Kryeziu, responsable des cours à l'Université albanaise de Genève, insiste lui aussi sur le danger d'obligation : « Ce contrat « obligatoire » pénaliserait les émigrés. Il ne concernerait que certains, pas les membres de l'UE, les fonctionnaires internationaux ou les anglo saxon occidentaux, comme si eux n'avaient pas besoin d'apprendre la langue du cru, c'est curieux. L'intégration se joue à la deuxième génération, la première s'installe comme elle peut, avec les moyens socioculturels du bord, dirais-je, mais la suivante apporte toute sa richesse à la communauté… Vous ne faites pas la différence entre un kosovar de quinze ans s'exprimant en français et un genevois d'origine du même âge. Pour ces jeunes, pas besoin de contrat, la solidarité, l'éducation, les droits égaux suffiront amplement. »

A Gauche Toutes ! prône en tout état de cause, l'égalité des droits comme méthode d'intégration : « les obligations discriminatoires ne correspondent à rien, dit Pierre Vanek, conseiller national genevois, elles seront contre productives. Bien sûr que l'apprentissage de la langue est essentiel, mais s'il faut en faire une obligation, on devra vérifier que le citoyen de Saint-Gall parle assez bien le français pour vivre à Genève. C'est ridicule. Cette idée d'une intégration catastrophique qu'il faut absolument remettre sur les rails est un non-sens. La formidable diversité des cultures a enrichi notre pays. Les nouveaux arrivants doivent s'impliquer dans nos réalités, dans le monde du travail, dans les activités sociales… Ils y trouveront les motivations concrètes et nécessaires, ils trouveront leur place dans la société. Nous n'avons aucune raison de contribuer à l'islamophobie croissante et dramatique qui habite certaines tentatives d'orchestration de l'intégration des étrangers. »
A ceux qui doutaient de l'évidence, la gauche radicale a un message sur l'intégration comme sur le reste.



Ron Linder

le PS suisse là... pas trop bien joué :bounce: Embarassed
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MessageSujet: Re: 1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît   1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît Icon_minitimeMer 14 Fév 2007 - 3:53

Un Edito du Courrier comme je les aime... qui redonne du baume au coeur... papy

Citation :
Migrations: l'Etat sous surveillance


VIRGINIE POYETTON

Paru le Vendredi 09 Février 2007



Qu'il était noir, ce fameux dimanche 24 septembre où la population votante de Suisse a réaffirmé sa peur de l'invasion étrangère! Sa peur des «abus», outrageusement instrumentée par l'extrême droite et par une partie de la droite. Sans surprise, les urnes ont en effet confirmé ce que les défenseurs des droits des étrangers savent depuis près de nonante ans: la dissuasion doit primer sur l'accueil.
Puis vint le temps de l'après. Le temps de parer à l'urgence. Celle du respect des droits fondamentaux dans un pays qui a ratifié la Convention internationale des droits de l'homme et la Convention internationale sur l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale. C'est ainsi que naquit, parmi ceux qui avaient porté la campagne d'opposition, l'idée de créer un Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers. Hier, il a officiellement pris forme.
Cet observatoire aura pour tâche homérique de surveiller la pratique officielle. Car, il faut le dire, ce que craignent ses promoteurs ce ne sont pas tant les actes individuels, mais bien la machine administrative qui cherche à instituer une routine de la discrimination. A sonner le glas de l'indignation.
La campagne menée par les opposants avait permis de lancer un vrai débat de société, de dénoncer des injustices liées au statut, de rassembler ceux qui croient aujourd'hui encore qu'une Suisse multiculturelle est possible. Depuis, la discrimination est faite loi. Qui, à de rares exceptions près, se soucie du sort des requérants frappés d'une non-entrée en matière? Ils continuent pourtant à dormir dans la rue, à subir la répression policière et, pour certains, à ne pouvoir retourner dans leur pays sous peine de mort. La loi sur l'asile va pourtant en augmenter le nombre. Qui s'inquiète du sort de milliers de sans-papiers? Ils continuent pourtant à se faire exploiter pour envoyer de l'argent dans leur pays, à être renvoyés malgré des années de vie en Suisse. La loi sur les étrangers ne fera qu'aggraver leurs conditions de vie.
Comme trop souvent, une votation sur le droit des étrangers à peine achevée, les partisans du multiculturalisme se voient forcés de préparer la suite. En cinq mois, les signes avant-coureurs d'un nouveau durcissement politique sont nombreux: naturalisation par les urnes, dénaturalisation des criminels, contestation de la jurisprudence de la commission de recours en matière d'asile, etc. Ils sont souvent l'oeuvre d'un seul personnage, soutenu par une majorité complice.
La mission de l'Observatoire sera difficile: les moyens manquent, le réseau est parfois fragile, les informations sont éparses. Son existence, cependant, est déjà la preuve que la dissidence, l'insoumission à une normalité inhumaine sont encore possibles en Suisse.
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MessageSujet: Re: 1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît   1 Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers naît Icon_minitimeMar 3 Avr 2007 - 16:31

Citation :
L'Observatoire de l'asile publie ses premiers constats
Paru le Mardi 03 Avril 2007

MICHEL SCHWERI
GENÈVE - Créé pour surveiller l'application du droit des migrants, l'Observatoire genevois épingle déjà quelques pratiques de la Confédération.
Ce sont toujours les sept premiers pas qui coûtent. Depuis mi-janvier qu'il est opérationnel, l'Observatoire genevois de l'application du droit d'asile et des étrangers a désormais trouvé sa méthode de travail. Il a même publié hier ses sept premières fiches concernant autant de cas d'application discutable des nouvelles législations votées par le peuple le 24 septembre 2006. A la suite de ce scrutin, les milieux de défense des requérants d'asile et des migrants avaient voulu continuer le combat en documentant solidement leurs critiques aux deux lois et surtout à leur mise en oeuvre par les autorités fédérales.
D'où l'idée d'observer la réalité dans ces domaines et de la décrire sous une forme synthétique pour mesurer les écarts avec le texte des lois et les promesses d'application «douce» faites durant la campagne de vote. Les cas précis de dérapages seraient ainsi clairement identifiés et dénoncés. La situation associative genevoise étant propice à une telle expérimentation, le Centre social protestant a mis un stagiaire à disposition de l'Observatoire durant un an, ont expliqué hier les responsables de la Coordination contre l'exclusion et la xénophobie, et le Syndicat interprofessionnel de travailleuses et travailleurs lui a fourni bureau, téléphone et ordinateur. Un groupe de pilotage épaule le permanent de cette nouvelle structure et a notamment mis en place un protocole rigoureux pour la collecte des informations auprès des associations des migrants, leur traitement et leur vérification.


Décisions bâclées

«L'Observatoire n'est pas un nouvel instrument de défense individuel», explique Yves Brutsch, co-président de la Coordination contre l'exclusion et la xénophobie. «Notre méthode se veut rigoureusement factuelle, crédible et inattaquable pour documenter les cas.» Les dossiers individuels transmis par les associations du réseau sont ainsi expertisés par Aldo Brina, permanent de l'Observatoire genevois. Il vérifie de façon indépendante les pièces, rédige une fiche standardisée pour chaque cas et met en exergue les problèmes soulevés. Il fait ensuite vérifier son propre travail pour en éliminer les défauts et sa propre subjectivité.
Après seulement deux mois et demi d'existence, ce «monitoring» des pratiques officielles en matière d'asile et de droit des étrangers révèle déjà des surprises, assure Yves Brutsch. Dans une demande d'asile citée en exemple, l'Office des migrations écarte des témoignages de personnes proches au motif qu'elles connaissent la famille du requérant. «Pour Berne, seuls les témoins ne connaissant rien à une affaire sont dignes de foi», ironise M.Brutsch. Une autre fiche démontre que les autorités fédérales n'ont pas vérifié sur place les allégations d'une femme quant à l'impossibilité de subir une opération chirurgicale en Russie avant de décider son renvoi. Contacté par les soutiens genevois de la requérante, le chef de clinique de Saint-Pétersbourg a toutefois certifié ne pas être capable de pratiquer une telle intervention... Dans le troisième exemple cité, l'Office des migrations justifie le renvoi d'un requérant au motif qu'il n'aurait pas fourni de réponses à des questions précises. Quand bien même ses mandataires les ont, eux, trouvé à deux reprises dans les procès-verbaux d'audition. «Le fonctionnaire de l'office n'a même pas lu tout le dossier», en conclut M.Brutsch. I

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